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La performance technique au coeur de l'équilibre écologique
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4.6. Caissons végétalisés

4.6. Caissons végétalisés

La technique des caissons en bois (= paroi Krainer) nécessite l’utilisation de bois, en tant qu’armature de soutien, et de végétaux, qui permettront la stabilisation durable des talus.

Mise en oeuvre :

Tout d’abord, on pose 1 à 2 moises de bois, et en dessus, espacées d’environ 2 m, les longrines, éventuellement partiellement enfoncées dans le sol.

Les interstices seront remplis et renforcés par des lits de plançon, lits de plants ou leur combinaison ainsi que de matériaux terreux, ensuite les prochaines moises et longrines seront posées.

On peut construire des parois de 1-4 m de hauteur, au-delà, un palier devrait être mis en place.

L’inclinaison ne devrait pas dépasser 60° de façon à ce que les plantes inférieures puissent encore bénéficier de l’eau de pluie et de la lumière. Les moises sont clouées ensemble à l’aide de fers d’armature (les caissons en bois recouverts de terre durent plus longtemps).

On peut également utiliser des fascines coco pré-végétalisées entre les moises. Sous l’eau, on laisse dans la rangée immergée des vides ponctuels comme abris pour les poissons.

 

 

 

Avantages :

  • Stabilisation immédiate des talus et des berges.
  • Possibilité parfois de trouver sur place le bois (Mélèze le plus souvent).
  • Le bois protège les plantes dans leur phase de croissance et ensuite les racines remplacent la fonction du bois pourri et drainent le talus.
  • Sur les berges ouvragées, plus léger que les pierres, donc moins de charge pour le sous-sol.
  • Ouvrages de longueur variable, également en courbes, construction légère, besoin en espace restreint par rapport aux lits de plançons.

Limites :

  • Le bois mort pourrit avec le temps.
  • Technique lourde à mettre en place, nécessite des engins lourds de mise en oeuvre et du personnel spécialisé.
  • Technique assez coûteuse qui nécessite un savoir faire oublié. Difficile à mettre en oeuvre.