accueil
La performance technique au coeur de l'équilibre écologique
Revue de Presse
    ATS
    n°179 - Mars 2017

    Conception, réalisation et gestion des espaces verts et des aménagements urbains

    Espace publique et paysage
    ATS
    n°179 - Mars 2017

    Conception, réalisation et gestion des espaces verts et des aménagements urbains

    Espace publique et paysage
    ATS
    n°79 - Mars 2017

    Le magazine des paysagistes et des artisans de la nature

    Profession paysagiste
    ATS
    n°77 Janv 2017

    Le magazine des paysagistes et des artisans de la nature

    Profession paysagiste
    ATS
    n°175 - Octobre 2016

    Horticulture et Paysage

    Noues végétalisées : palier l’imperméabilisation des sols
    ATS
    Hors-Série - Juillet 2016

    CHANTIERS DE FRANCE

    AquaTerra Solutions : Géo-alvéoles XXL
    ATS
    n°5869 Mai 2016

    Le moniteur

    Fagots de fibres épuratoires
    ATS
    n°389 Mai 2016

    Paysage actualité

    Fascines en fibres de bois
    ATS
    n°5 - Avril 2016

    SolScope Mag

    Confinement des terres et granulats par géoalvéoles
    ATS
    n°40 - Avril 2016

    Egis contact

    Le parc du Heyritz, nouveau poumon vert de Strasbourg
guide
2. Pourquoi privilégier la bio-ingénierie, les techniques douces ou mixtes ?

2. Pourquoi privilégier la bio-ingénierie, les techniques douces ou mixtes ?

Le recours aux techniques végétales quand il est techniquement envisageable permet, en plus d’améliorer les qualités écologiques et paysagères de l’aménagement, de s’affranchir de procédures administratives préalables souvent longues et fastidieuses. La création d’un biotope idoine et de corridor écologique favorise le développement de la microfaune. Cette « barrière naturelle», zone de transition permet de filtrer les intrants des champs voisins. La végétation contribue fortement à l’épuration des eaux. Les techniques douces plus respectueuses de l’environnement s’intègre souvent beaucoup mieux dans le paysage et favorise la biodiversité avec la création d’un écosystème riche.

Rôle de la ripisylve et interactions avec la rivière

A : Protection physique de la berge, abris, caches   F : Echanges avec les aquifères
B : Régulation des crues par dissipation de l’énergie du courant   G : Production de matière organique
C : Effet brise-vent   H : Echanges entre écosystèmes terrestres et aquatique
D : Ombrage des eaux   I : Effet corridor
E : Barrage à la pollution agricole, élimination des nitrates, fixation des phosphates   J : Structure guide pour la faune terrestre et ailée
 
  K : Refuge

Les aménagements de stabilisation de berges, talus… par bio-ingénierie peuvent dans de nombreux cas aller de pair avec une amélioration de la situation écologique, c’est pourquoi dans un souci de respect de l’environnement il est indispensable de privilégier ce type de solution.

La plantation d’hélophytes par exemple va dans le sens de la protection de la nature. La bio-ingénierie peut parfois aussi avoir recours à des matières premières (des associations végétales par exemple) qui s’avèrent utiles dans un premier temps (sécurisation d’une berge), mais qui sur le long terme ne correspondent pas aux conceptions de protection du paysage.

Dès lors, on peut remarquer là toute la difficulté de l’utilisation des techniques de bio-ingénierie, à savoir utiliser des solutions adaptées aux contraintes du site mais aussi les plus « écologiques » possibles.


Répondant à des problèmes techniques, le génie végétal apporte des réponses qui vont au-delà des questions posées par l’érosion puisque ce sont des zones stratégiques qui sont recréées et qui vont jouer différents rôles :

  • régulation des écoulements
  • stabilisation des sols
  • contribution à l'amélioration de la qualité de l'eau
  • préservation de la ressource en eau
  • restauration de milieux naturels, biotopes
  • maintien ou restauration des paysages
  • stockage de CO²
  • embellissement des abords
  • production de bois
  • ouvrages vivants