Nous avons essayé de recenser les questions les plus courantes avec leurs réponses.
Si vous n’avez pas ici la réponse à votre question, n’hésitez pas à nous écrire à contact@aquaterra-solutions.fr
| La bio-ingénierie, le génie végétal, les techniques végétales, est-ce la même chose ? |
| Ce sont des techniques utilisant des végétaux ou parties de végétaux afin de protéger une berge contre l’érosion, de stabiliser une zone érodée et de régénérer son sol. L’objectif est de stabiliser la berge, empêcher l’érosion, recréer un écosystème riche et typique des cours d’eau et assurer un aspect paysager convenable et cohérent avec le site en permettant une interface eau/terre adaptée. Les techniques mixtes utilisent également des végétaux ou parties de végétaux mais sont couplées avec des techniques plus lourdes comme les enrochements, perrés bétons, gabions, palplanches… Elles ont un rôle amoindri du point de vue écologique par rapport aux techniques végétales mais sont plus satisfaisantes que les techniques classiques utilisées seules. |
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| L’utilisation intensive de fibres de coco ne risque t’elle pas d’épuiser les ressources ? Y a-t-il des risques de maladies ? |
| Les fibres entourant les noix de coco sont des déchets qui sont trempées longuement dans plusieurs eaux. On distingue les qualités en fonction de la longueur des fibres, de leur couleur et de leur temps de trempage. La ressource n’est que très partiellement exploitée et principalement en Inde et au Sri Lanka. Les réserves sont donc considérables et se renouvellent sans cesse. Utilisées depuis longtemps comme substrat, les fibres importées sont exemptes de risques cryptogamique et ne sont porteuses d’aucune maladie. |
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| Quelle est la différence entre une fascine vive (ou vivante) et une fascine morte ? |
| Les fascines vives sont constituées de fagots de branches, ramilles vivantes (avec forte capacité à rejeter) qui pourront donc repartir, alors que pour les fascines mortes on utilise des branches sèches. |
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| Qu’est ce qu’une bouture ? |
| C’est un segment de branche (diamètre de 2 à 4 cm et d’une longueur de 40 à 100 cm) ayant une forte capacité de rejets (saules, tamaris) que l’on plante isolément ou en groupe et qui, en poussant, forme un nouveau buisson, un nouvel arbre. |
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| Qu’est ce qu’un tressage, un clayonnage ? |
| C’est une protection de pied de berge de faible hauteur (maxi 40 cm) réalisée avec des branches de saules vivantes, entrelacées autour de pieux battus mécaniquement. Le résultat donne une protection végétale capable de résister immédiatement à de fortes contraintes hydrauliques. Le clayonnage, terme assimilé au tressage est en réalité un tressage plus haut que 40 cm. Il est construit sur la rive et est ensuite plaqué, à plat, sur la berge talutée et nettoyée pour favoriser le contact avec le sol. |
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| Quels sont les avantages à utiliser des boudins ou géonattes déjà végétalisés en aqua-pépinières ? |
| La plantation in situ de jeunes plants donne souvent peu de résultats. La sécheresse et les animaux aquatiques ont souvent raison d’eux. Les boudins et géonattes pré-végétalisés qui ont passé au moins une période de végétation en aqua-pépinières disposent d’un fort développement radiculaire et végétal. Les racines ont envahi le substrat et ne demandent qu’à s’installer dans le sol. Outre cette garantie de reprise des végétaux, l’utilisation de « pré-végétalisés » permet de travailler toute l’année sauf période de fort gel, cela offre aussitôt une protection efficace et donne des résultats esthétiques immédiats. |
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| Existe-t-il des spécifications, des standards pour les boudins coco et pour les boudins végétalisés ? |
| Ces matériaux naturels ne sont pas normalisés. On cite la plupart du temps les dimensions nominales mais sans tolérance ou référence à la densité (compacité) des boudins. Pour les boudins végétalisés, il est important que ceux-ci disposent de plusieurs espèces avec un nombre de plants suffisant et ayant passé au moins une période de végétation en pépinière. Il est très important que les racines aient complètement colonisé le substrat. |
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| La profondeur de plantation des hélophytes ou des plantes de rives a-t-elle une importance ? |
| Si quelques plantes peuvent être installées tant sur les rives (berges) qu’en eau, la plupart ont des exigences bien particulières. Planter en eau trop profonde condamne nombre d’entre elles. On distingue habituellement les 6 zones de plantation suivantes : P3 de -30 à -80 cm sous l’eau, P2 de -5 à -30 cm sous l’eau, P1 de 0 à -5 cm sous l’eau, Marais pour le niveau de l’eau, Berges au dessus de l’eau et TH, Terres humides pour le haut des berges. |
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| Peut-on choisir la forme et la végétation des radeaux végétalisés d’épuration ? |
| Oui, l’assemblage aisé des éléments individuels de 2.66 x 1 m permet toutes les combinaisons. On choisira la végétation en fonction des besoins ou effets recherchés. |
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| Quels sont les poids des boudins et géonattes pré-végétalisés ? |
| Les boudins de coco pré-végétalisés (obligatoirement humides) pèsent, lors de la livraison, environ : 20 kg/m pour un diamètre de 30 cm, (soit environ 60 kg pour un boudin de 3 m de long) et 10 kg/m pour un diamètre de 20 cm. Les géonattes de coco pré-végétalisées (obligatoirement humides) pèsent entre 5 et 10 kg/m² soit 25 à 50 kg pour 5 m². |
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| Quelle est la préparation du support avant l’installation des boudins ou géonattes pré-végétalisés ? |
| Il est important de créer un bon contact avec le sol support. Lors de la préparation du site, pour éviter le lessivage, les pierres, branches et les grosses mottes doivent être retirées avant la pose. En cas de sécheresse il est important de maintenir les supports humides. On procèdera à la mise en place des boudins ou géonattes dans les plus brefs délais et dans l’attente on prendra soin de les mettre en jauge ou de les recouvrir d’un géotextile afin d’éviter le dessèchement des racines. La stabilisation de la berge commence au pied du talus. Lorsque la hauteur d'eau est trop importante, il est nécessaire de superposer plusieurs boudins ou de combiner avec un enrochement ou un gabion sac à la base de la berge.
Les boudins sont fixés par des pieux. Il suffit de mettre une rangée de pieux côté rivière et côté terre la pression du sol stabilise le boudin. Habituellement on utilise des pieux d'environ 1,5 m de long espacés de 0,75 à 1 m. La partie supérieure du boudin est habituellement placée 7 à 10 cm au-dessus du niveau moyen de l'eau.
Pour les géonattes de coco pré-végétalisées, la partie à couvrir doit être plane. Le substrat doit être bien humidifié avant la mise en place des nattes. La géonatte, elle-même, sert de mulch et évite une évaporation trop rapide. Les géonattes sont fixées avec des clous en bois de 50 cm de long. Ces clous ont une fente dans leur partie supérieure. Ils sont enfoncés dans le terrain en traversant les nattes, puis un élément du filet est introduit dans la fente. La natte est alors fixée. Les bords de la natte doivent être au même niveau que le terrain environnant pour que les plantes puissent se développer dans des conditions optimales. |
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| Quel est le niveau d’eau requis pour installer des boudins végétalisés ? |
| Le dessus du boudin doit dépasser le niveau moyen de l’eau d’environ 7 à 10 cm. Il est donc parfois nécessaire de relever l’assise des boudins au moyen de remblai, d’autres boudins de coco, fagots de branches mortes, boudins de pierres ou gabions sacs. Pour la fixation le long des quais, on peut les suspendre à des chaînettes ou déposer les boudins végétalisés dans des berceaux fixés aux parois. |
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| Quelle est la meilleure saison pour installer des hélophytes ? |
| Le meilleur moment est de fin mars à mi-juillet, éventuellement fin août, mais pas au delà. En effet, les plantes ne se développant plus, elles ne peuvent s’enraciner dans la berge et seront emportées par les crues. Les boudins ou géonattes coco déjà végétalisés en aqua-pépinières peuvent être mis en œuvre toute l’année sauf période de gel. |
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| Combien coûtent les techniques végétales ? |
| Nous vous conseillons de vous reporter à notre bordereau de prix qui donne de très nombreuses indications. |
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| Existent-ils des nattes ou boudins pré-ensemencé (différent de pré-végétalisés) d’hélophytes ? |
| La majorité des hélophytes ont un mode de multiplication par division de stolons, touradons ou rhizomes et non par semis. Dès lors, le semis est peu adapté à la reprise de la végétation par les hélophytes, il est donc préférable d'’utiliser des plantations in-situ ou des solutions pré-végétalisées (fascines ou géonattes) beaucoup plus adaptées, simples de mise en place et pouvant être installées toute l’année. De plus, les hélophytes peuvent présenter plus de 3000 graines au gramme (quand nombre de CCTP préconisent des semis à raison de 35 à 50 g/m²). Il faut également prendre en compte le potentiel de colonisation dû à la dissémination des graines par le cours d’eau. De même, on peut signaler que la faune présente un potentiel de destruction des plantules important. |
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| Y-a-t-il une différence entre fascine pré-plantée et pré-végétalisée ? |
| Pré-végétalisé signifie que la végétation s’est bien installée dans le boudin, que les racines ont colonisé le support et qu’elles sont visibles. La mise en œuvre peut être donc faite toute l’année et les résultats sont garantis. Pré-planté signifie que des plantes ont été disposées dans le boudin, peut-être la veille. Elles ne sont pas enracinées, sensibles à la sécheresse et à l’arrachement. Vous devez donc imposer des fascines pré-végétalisées qui ont passé au moins un cycle végétatif complet en pépinière. |
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| Les matières synthétiques présentes dans les géogrilles tridimensionnelles et certaines enveloppes de gabions ou de boudins coco sont-elles polluantes et toxiques ? |
| Non, le polypropylène ou le polyéthylène employés sont biologiquement neutres. |
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