1. Utilisation des hélophytes en techniques végétales
Les techniques végétales efficaces font très souvent appel à ce type de végétation que sont les hélophytes et plantes palustres. Chacune des espèces qui composent cet ensemble est choisi pour des caractéristiques qui lui sont propres.
Ce sont ces capacités qui permettent à une espèce d’occuper une certaine niche écologique en fonction des adaptations et des possibilités d’acclimatation qu’elle possède. Il est important de souligner que les hélophytes, plantes herbacées correspondent, contrairement aux saules, à la première strate d’une succession écologique favorisant le développement de cette succession écologique.
Trois typologies d’hélophytes peuvent être distinguées :
Les hélophytes hautes (roseau, massettes, jonc des tonneliers, phragmites).
Elles peuvent coloniser des zones profondes (jusqu’à 1 m) et former des peuplements denses (fréquent également en monoculture).
Les hélophytes des zones amphibies (jusqu’à 30 cm de profondeur d’eau).
Elles forment en raison de leur vigueur, de denses peuplements et sont très couramment employées en bio-ingénierie (laîches, iris des marais, scirpe des bois, jonc épars, acores, alpiste faux-roseau, glycérie aquatique).
Les hélophytes basses (superficielles comme : reine-des-pré, populage, salicaire, Caltha).
Elles se trouvent dans les zones amphibies mais ne disposent que d’une faible capacité racinaire. Elles sont particulièrement indiquées en protection des espèces vivaces dans les zones les plus sollicitées.